Quand l'Europe meurtrie par le terrorisme souffre pour Berlin
par euronews-fr
C’est une Angela Merkel très affectée qui s’est rendue sur les lieux de l’attentat, dans l’après-midi. Accompagnée de ses ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères, du maire de Berlin, la chancelière a ensuite signé le livre de condoléances, dans l‘église du Souvenir, monument symbolique, dont on a conservé le clocher éventré pendant la Seconde guerre mondiale. Angela Merkel, dont la généreuse politique d’accueil des migrants est décriée, sait que les critiques vont pleuvoir si l’auteur des attentats est un demandeur d’asile. A Berlin, la magie du marché de Noël s’est envolée, laissant place aux larmes et à la douleur, aux bougies et aux fleurs. Dans plusieurs pays européens, meurtris eux- même par le terrorisme islamiste, des minutes de silence ont été respectées, comme au parlement belge. La Belgique a été meurtrie par les attentats à l’aéroport et dans le métro de Bruxelles du 22 mars 2016. Ils avaient fait 32 morts. Même émotion des députés espagnols, qui ont en mémoire le massacre des trains de banlieue du 11 mars 2004, 191 morts. Et enfin la solidarité s’est exprimée à l’assemblée nationale en France, frappée deux années de suite par la cruauté aveugle : les attentats de 2015 ont fait près de 150 morts, et 86 personnes ont perdu la vie le 14 juillet 2016 à Nice, dans un attentat aux circonstances similaires à celui de Berlin.
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