C'est un "excellent accord", selon Boris Johnson, le Premier ministre britannique. Après plusieurs jours de négociations difficiles, un accord sur le Brexit a été annoncé jeudi, à moins de 2 semaines de la date butoir, fixée pour la sortie de l'UE du Royaume-Uni. Les pourparlers se sont concentrés sur plusieurs questions sensibles, notamment l'Irlande. L'accord porte ainsi sur la manière d'éviter le retour d'une frontière entre l'Irlande, membre de l'UE, et l'Irlande du Nord, partie du Royaume-Uni, tout en permettant des contrôles douaniers. Le compromis accorde un droit de regard aux autorités nord-irlandaises sur la relation future. L'accord prévoit plus généralement les conditions du divorce entre le Royaume-Uni et l'UE, notamment en matière de droit des citoyens et de respect des engagements financiers. Il introduit aussi une période de transition, jusqu'à fin 2020, pour un départ en douceur Mais tout n'est pas encore gagné... Les Parlements britannique et européen doivent encore ratifier le texte. Le parti unioniste nord-irlandais a déjà annoncé son opposition à ce nouvel accord et le parti travailliste de Jeremy Corbyn, a appelé les députés à rejeter le compromis. "La meilleure façon de résoudre le Brexit est de donner à la population le dernier mot lors d'un vote populaire", Jeremy Corbyn, chef du parti travailliste. Du côté européen, le négociateur Michel Barnier estime "avoir fait (son) travail". "Il faudra bien qu'un jour (...) ce qui a été décidé par un référendum, et soutenu par les différents gouvernements avec lesquels nous avons négocié, se mette en oeuvre", Michel Barnier, négociateur pour l'UE.
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