«Punition», «sans concertation»... Paris et Marseille dénoncent les nouvelles mesures de restriction
par l'Opinion
La ville de Marseille, classée en zone « d’alerte maximale » au coronavirus, a réclamé jeudi un « délai de dix jours » avant la mise en oeuvre des mesures de restriction, dont la fermeture totale des bars et des restaurants ordonnée par le gouvernement. « Une nouvelle fois, notre territoire est aujourd’hui sanctionné, puni, montré du doigt », a déploré l’élu, soulignant qu’il n’y avait eu, selon lui, « aucune concertation ». « Si à la fin de la semaine prochaine, les indicateurs repartent à la hausse, nous serons prêts à prendre les décisions qui s’imposent et qui seront alors comprises par tout le monde (...) D’ici là, il faut impérativement que les mesures soient gelées. » Anne Hidalgo, la maire socialiste de Paris, a elle fait part de son « désaccord ». Paris et sa petite couronne, de même que Lille, Toulouse, Saint-Étienne, Rouen, Grenoble, Montpellier et Rennes, ont été placées en zone « d’alerte renforcée », avec fermeture des bars au plus tard à 22h00, réduction à 1.000 personnes de la jauge des rassemblements et interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes dans l’espace public notamment.
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