BOULOGNE-BILLANCOURT - 14 oct. 2014 - Une fratrie d'enfants d'origine guinéenne a été suspectée à tort d'être porteuse du virus Ebola, dans les Hauts-de-Seine. Leur mère témoigne de l'humiliation qu'ils ont ressentie.
Le 6 octobre, des parents d'élèves de cette commune avaient en effet refusé de laisser leurs enfants en classe, à cause de la présence de cette fratrie d'écoliers qui revenaient tout juste de Guinée. Ce pays est l'un des pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés par la fièvre hémorragique Ebola.
"La peur a été plus forte. On n'a rien contre le fait qu'ils soient scolarisés ici, mais ils sont dans une période d'incubation", déclarait alors une mère de famille qui n'avait pas scolarisé son enfant depuis qu'elle avait appris la nouvelle. La directrice de l'école avait tenu à rassurer les parents et assuré suivre le protocole mis en place récemment par les autorités sanitaires.
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