Procès Sarkozy : soupçons de financement libyen
par Maxppp
Le procès de Nicolas Sarkozy et 12 autres prévenus pour des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 s'ouvre le 6 janvier 2025 à Paris. L'accusation repose sur un "pacte de corruption" avec Mouammar Kadhafi, qui aurait fourni 50 millions d'euros pour financer la campagne de l'ancien président. Ces accusations ont émergé en 2011, après la chute du régime libyen, et ont été renforcées par des témoignages et des documents officiels libyens. Des intermédiaires, comme Ziad Takieddine, ont affirmé avoir transporté des valises de billets depuis la Libye jusqu'à Paris. Selon les juges, des contreparties diplomatiques, économiques et judiciaires auraient été négociées en échange de ce soutien financier. Nicolas Sarkozy et ses proches, dont Claude Guéant et Brice Hortefeux, sont accusés d'avoir organisé et réceptionné ces fonds. Les preuves incluent des transferts d'argent, des témoignages de dignitaires libyens et des notes manuscrites, mais manquent de "preuves irréfutables". Nicolas Sarkozy dénonce une "fable" et une "vengeance" de Kadhafi, tout en contestant toute implication personnelle dans cette affaire. L'accusateur principal, Ziad Takieddine, s'est un temps rétracté avant de réitérer ses accusations contre Sarkozy, suscitant des soupçons de subornation de témoin. Si condamné, Nicolas Sarkozy encourt jusqu'à 10 ans de prison, une amende de 375 000 euros et une interdiction d'exercer une fonction publique.
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