Procès des viols de Mazan: "Je conteste le fait qu'il puisse être directif et manipulateur"

par Le Dauphiné - Vaucluse Infos

Ce lundi 9 septembre, devant la cour criminelle départementale de Vaucluse, les contours de la personnalité du principal accusé dans l'affaire des viols de Mazan, Dominique Pélicot, se dessinent. Les experts psychologues et l’expert psychiatre sont entendus ce lundi. Les mêmes mots reviennent : "manipulateur", "flagorneur", "dépourvu d'empathie", "addict au sexe"... Comme ses consœurs psychologues, entendues plus tôt dans la journée, l'expert psychiatre, le Dr Paul Bensussan, a bien insisté sur cette notion "d'homme à deux visages" et, selon lui, un trait fondamental de "manipulateur". Les déclarations de l'expert psychiatre n'ont pas échappé au conseil de Dominique Pélicot, Me Béatrice Zavarro. Elle s'est adressée à la presse lors de la suspension d'audience. « Dominique Pélicot n'est pas le manipulateur derrière un écran. On est la nuit, il y a une recherche de sexe, et je pense qu'il est très facile de pouvoir convaincre un homme en recherche de sexe", a-t-elle déclaré. « Le propos de Pélicot est depuis le début de dire "okay, j'ai fauté, mais je ne suis pas le seul". Ces accusés ne sont pas juste les musiciens et lui le chef d'orchestre », tonne l'avocate. Elle décrit son client comme « un homme qui se livre. Qui n'essaie pas de minimiser sa responsabilité. Je conteste le fait qu'il puisse être directif et manipulateur. Et surtout qu'il ait pu manipuler ces hommes là : pères de famille, souvent sans casier... ».

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