Procès de la rue d’Aubagne : « C’est très faible pour nous », les réquisitions divisent

par La Provence

Pas assez sévères pour les uns, exemplaires pour les autres, les peines requises par le procureur Michel Sastre, dans le procès de l'effondrement des immeubles de la rue d'Aubagne, n'ont pas manqué de faire réagir les parties civiles ainsi que les collectifs citoyens. "C'est honteux ! Je suis très énervée, je ne comprends pas qu'on n'ait pas requis les peines maximales alors qu'il y a eu huit morts". C'est par ce cri du cœur qu'Anissa Harbaoui a accueilli le prononcé des réquisitions par le procureur Michel Sastre, ce jeudi 12 décembre, dans le procès de la rue d'Aubagne. Membre du collectif du 5-Novembre et de l'assemblée des délogés et également amie de Simona Carpignano, décédée dans les effondrements des 63 et 65 de la rue d'Aubagne le 5 novembre 2018, la jeune femme ne comprend pas que ces réquisitions demandent des condamnations plus lourdes pour les petits propriétaires que pour les pouvoirs publics.

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