Prix de l'essence et du diesel. Emmanuel Macron : « Le carburant, c'est pas bibi ».
par Kangai News
Prix de l'essence et du diesel. Emmanuel Macron : « Le carburant, c'est pas bibi ». Interpellé longuement ce mardi dans les rues de Verdun par plusieurs personnes sur la hausse de la CSG ou des prix des carburants, le président Emmanuel Macron a défendu la politique du gouvernement. « On n'écrase personne », a plaidé mardi Emmanuel Macron à propos de la politique du gouvernement. Le président, présent à Verdun dans le cadre de sa tournée mémorielle pour les commémoratons de la Grande Guerre, a interpellé longuement sur la hausse de la CSG ou des prix des carburants. « Vous êtes pas juste avec le gouvernement, faites votre calcul (...) Je parie que vous êtes gagnant », a répondu le chef de l'Etat, en évoquant la baisse d'un tiers de la taxe d'habitation après la hausse de la CSG, à un sexagénaire qui se plaignait que le gouvernement reprenne « doublement » ce qu'il « donne d'un côté ». Quant à la hausse des prix de l'essence et du diesel, « le carburant, c'est pas bibi », a-t-il rétorqué, avant de reconnaître que la progression des taxes est le fait de l'Etat, et qu'il « les assume ». La hausse des prix vient « aux trois quarts des cours mondiaux », a-t-il aussi rappelé. « Vous écrasez les gens », a enchaîné l'homme qui l'interpellait. « Non, on n'écrase personne (...) On n'écrase pas, mais les mêmes gens nous disent avec impatience "moi j'en ai marre que ma gamine ait la bronchiolite, qu'on continue à émettre". On est parfois paradoxaux, on l'est tous, dans le quotidien ». « Quand on change les choses, on bouscule les habitudes, les gens sont pas forcément contents », a aussi estimé M. Macron. Il a rappelé la prime à la conversion en faveur de véhicules propres, « mais les gens qui sont obligés de se déplacer pour aller travailler ou qui peuvent pas changer de chaudière car parfois ils sont pas raccordés au gaz (...) ceux là on va trouver un mécanisme pour les accompagner tant que les prix sont si hauts (...) car ils sont un peu otages », a-t-il promis. Colère qui monte « Vous avez vu la colère qui monte ? Le 17 novembre vous allez la voir », a à son tour lancé à propos de l'appel à bloquer les routes un retraité de chez Lactalis, se présentant comme un « militant » des Républicains depuis 1976.
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