Privés de pesticides, les producteurs de mâche veulent augmenter leurs prix
par CNEWS
C’est un geste que l’on avait oublié depuis longtemps dans les parcelles de mâche. Le désherbage à la main occupe trois fois plus de personnel de l’an dernier dans cette exploitation de la région nantaise. Avant, une machine faisait le travail en injectant dans le sol du metam sodium, un pesticide interdit en France depuis le mois de novembre. Aujourd’hui, les maraîchers supportent seuls le surcoût de main d’œuvre lié au désherbage. Ils souhaitent donc augmenter le prix de la mâche et lancent un appel aux grandes surfaces et aux consommateurs. Les maraîchers nantais cultivent 80% de la mâche française et 50% de la production européenne.
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