Printemps social: cette cocotte-minute que devrait surveiller Emmanuel Macron
par Lopinionfr
Faut-il craindre une explosion de la contestation au printemps ? Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, pour qui «[px_nbsp:nbsp]la colère est sourde, pas forcément visible mais très présente[px_nbsp:nbsp]», l’appelle de ses voeux. L’analyse de la CGT est largement partagée : la colère sociale existe. Chez les jeunes et les étudiants notamment : «[px_nbsp:nbsp]On a une certaine résilience mais aussi une colère ou en tout cas une certaine incompréhension souvent, par rapport à des mesures qui sont, ou pas, forcément prises à destination des étudiantes et des étudiants », rapporte le président du syndicat étudiant la Fage, Paul Mayaux. Ce risque de «[px_nbsp:nbsp]printemps social[px_nbsp:nbsp]», «[px_nbsp:nbsp]il faut y être sensible (...) il faut être extrêmement prudent, estime Roland Lescure, porte-parole LREM, faire preuve de beaucoup d’empathie et puis continuer à accompagner la crise économique et sociale avec toutes les mesures qu’on a votées et qu’on est en train de déployer[px_nbsp:nbsp]». Cette gronde reste pour l’heure relativement muette du fait des contraintes imposées par la crise sanitaire. « Lorsque l’on contient trop sa colère, à un moment donné elle peut exploser », craint Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT. «[px_nbsp:nbsp]On était, dans cette société française depuis cinq ans, vraiment dans une phase d’ébullition, décrypte Stéphane Sirot, historien du syndicalisme et des grèves. Pour moi, on peut tout à fait voir ressurgir et reprendre, en quelque sorte, cette espèce de désormais longue chaîne d’ébullition sociale. »
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