Primaire à gauche: "Cela commence mal" - L'édito de Christophe Barbier
par LEXPRESS
Bastien Faudot, Pierre Larrouturou et Sébastien Nadot ont été recalés. Certes, c'est de bonne guerre et Cambadélis a raison de dire que la primaire, "ce n'est pas open bar". Mais cela amène à récuser des partis politique historiques comme le MRC de Chevènement. La deuxième polémique concerne les cotisations. Vincent Peillon et Arnaud Montebourg ne seraient pas à jour de leurs cotisations au Parti Socialiste. Si tout devrait renter dans l'ordre, cette histoire montre bien la distance qui est prise par certains membres éminents du parti. Il y a enfin le combat des idées. Les débats télévisés seront sans doute plus difficile qu'à droite, car il y aura certainement plus de candidats. Sylvia Pinel sera quant à elle la seule femme, ce qui n'est pas très glorieux pour la gauche qui se veut chantre du combat féministe. Et il y aura, espérons-le, un vrai choc d'idées. Mais cette primaire donne l'impression de servir à choisir le candidat qui "perdra le mieux", et qui pourra ensuite se charger de reconstruire le PS. Un horizon assez peu glorieux. L'édito de Christophe Barbier.
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