Présidentielle : rien ne va plus entre Roselyne Bachelot et son frère, porte-parole...
C’est un affrontement presque intime dans cette campagne présidentielle. Alors qu’elle tirait à boulets rouges sur le candidat Eric Zemmour, la ministre de la Culture macroniste a été interrogée vendredi sur la nomination de son frère en tant que porte-parole de la campagne de l’ex-polémiste. Et Roselyne Bachelot de ne pas cacher son dégoût sur BFM TV. « Je n’ai pas de… Dans une famille, il y a des ruptures qui sont définitives », a-t-elle rétorqué à Jean-Jacques Bourdin, d’un ton sec, la tristesse dans le regard. Jean-Yves Narquin a pour sa part répondu via les réseaux sociaux.L’ancien maire de Villedieu-le-Château (Loir-et-Cher), membre du RPR durant un temps, a rapidement réagi, se fendant d’un tweet très acerbe à l’encontre de sa seule sœur. « J’apprends, par voix de presse, qu’une rupture définitive existe avec ma sœur ? Tu es sûre, Liline ? J’ai, à ce jour, toujours évité de te taper dessus… Je ne mélangeais pas tout ! Mais si je sors les missiles, à ton avis, qui va passer pour une gourde ? » tacle le cadet, devenu porte-parole du mouvement Reconquête d’Éric Zemmour.Âgé de 71 ans, Jean-Yves Narquin n’en est pas à sa première dissension politique avec sa sœur, de trois ans son aînée. Au début des années 2010, il s’était rapproché de Marine Le Pen, devenant délégué général du Rassemblement bleu Marine. Il lui avait alors donné son parrainage pour la présidentielle 2012. Dans la foulée, il avait reçu le soutien du parti d’extrême droite pour sa candidature aux élections législatives.« Je ne veux pas en parler, c’est totalement exclu, répondait déjà sèchement l’ex-ministre de François Fillon. Je ne mélange jamais les choses politiques et la famille », se justifiait-elle, oubliant de préciser qu’il a été son assistant parlementaire pendant dix ans. Il avait ensuite retenté sa chance lors des Européennes de 2014.En 2019, alors que son frère était impliqué dans la campagne des municipales du RN, Roselyne Bachelot avait souhaité se désolidariser et dénoncer des propos dégradants tenus par son frère à l’encontre de Marlène Schiappa. « Je condamne les propos ignobles et obscènes proférés par Jean-Yves Narquin à votre encontre. Je vous embrasse en toute solidarité », avait alors tweeté Roselyne Bachelot.
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