Présidentielle: «Le mode de désignation du candidat de la droite importe peu», estime Jean-Christophe Lagarde (UDI)

par Lopinionfr

Lors des universités d’été du parti, le porte-parole de l’UDI, Pascal Brindeau, a annoncé que le parti choisirait son candidat à la mi-novembre. Mais parlait-il d’un candidat de l’UDI ou soutenu par l’UDI ? « Ce sera le choix des militants, les deux sont possibles, juge Jean-Christophe Lagarde, président de l’Union des démocrates et indépendants. Un second mandat de Macron serait nuisible à la France. Les trois quarts des Français voudraient un autre président. S’il l’emportait face à Marine Le Pen, il serait un président de renoncement. Il n’aurait pas les moyens de gouverner. Emmanuel Macron n’a plus de vision, depuis les Gilets jaunes, il est perdu dans sa vision du pays. Il a découvert qu’il ne pouvait pas être que le président des élites. » Jean-Christophe Lagarde ajoute: « A l’UDI, nous avons proposé beaucoup de choses au gouvernement. En décembre 2020, on évoquait le pass sanitaire, on nous répondait que c’était une ânerie ! Ce que j’attends du Président, ce n’est pas qu’il s’adapte, mais qu’il dirige et qu’il anticipe (…). Je ne dis pas que tout a été mal fait mais que beaucoup de choses ont été faites en retard et ça a coûté des vies. Dans cette crise, il y a un responsable, dont le boulot était de nous protéger et qui ne l’a pas fait, c’est Jérôme Salomon. Plus d’un an après, il est encore aux commandes. Qui le protège et pourquoi ? » Concernant la difficulté pour Les Républicains à se mettre d’accord sur le mode de désignation de son candidat, Jean-Christophe Lagarde relativise : « Soit on ne veut pas d’un deuxième mandat de Macron, donc la droite et le centre doivent se trouver un candidat. Le processus de désignation LR, s’il aboutit à un seul candidat, tant mieux. Si ce n’est pas le cas, alors que chacun défende ses idées. Ce n’est pas contre Emmanuel Macron, mais s’il est réélu, il ne sera pas un président choisi mais un président par défaut. » Jean-Christophe Lagarde explique encore : « Je ne suis pas sûr que le mode de désignation soit très important. Les sondages ne sont que des sondages, il y a une certaine stabilité des électeurs de la droite mais il y a un phénomène nouveau, Eric Zemmour. L’écart entre Bertrand et Le Pen serait de trois points. Beaucoup de Français ne souhaitent pas du débat Le Pen/Macron. » Dans son nouveau livre, Eric Zemmour ne présente pas de programme pour ainsi dire, mais il s’en dégage un ton. Suffisant pour inquiéter à droite ? « C’est une bulle médiatique où tout le monde s’excite autour de quelqu’un qui n’a aucun projet pour la France, pense Jean-Christophe Lagarde (…). L’histoire du prénom, par exemple, c’est du racisme ! »  

Vidéo suivante dans 5 secondes

Autres vidéos

Liens commerciaux