C‘était l‘événement en Egypte : la première interview télévisée du candidat à la présidentielle Abdel Fattah al-Sissi.
L’ex maréchal, qui dirige le pays d’une main de fer depuis qu’il a destitué Mohamed Morsi en juillet dernier, est apparu ferme, intransigeant, se posant en rempart contre le chaos en Egypte, et bannissant de la sphère du pouvoir pro-Moubarak et Frères musulmans.
Une prestation réussie selon Samir Gouda Mohamaed, un Cairote qui a suivi le débat :
“Dieu merci il s’est concentré sur des choses très importantes, comme la stabilité, la sécurité et l‘économie, toutes ces questions qui comptent pour les Egyptiens, car ce qui permet à chacun de vivre dignement.”
“C’est un grand homme, estime quant à lui Ezzat Saad, interrogé dans une rue de la capitale. Ses mots sont en même temps simples et forts. C’est quelqu’un… quand il parle, il sait ce qu’il va dire, ce que je veux dire c’est qu’il est très clair, sur tout, et les Egyptiens veulent de l’honnêteté.”
A deux semaines de la présidentielle, le seul opposant d’Abdel Fatah el- Sissi, Hamdeen Sabbahi, s’est dit inquiet d’un retour aux méthodes de Moubarak.
Depuis quelques mois, les mouvements de gauche et laïcs sont dans le viseur des autorités.
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