Après plusieurs reports, l'élection présidentielle algérienne doit avoir lieu ce jeudi 12 décembre.
Initialement prévu le 18 avril 2019, le scrutin devait voir la candidature de Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat présidentiel.
Cette annonce avait révolté les algériens, criant au scandale, le peuple avait manifesté pendant plusieurs semaines.
Vendredi, la population est une nouvelle fois descendue dans la rue pour protester contre le gouvernement,
cette élection présidentielle reste majoritairement rejetée par les algériens mais le régime semble persister à l'organiser.
C'est dans ce contexte, qu'un débat télévisé inédit s'est tenu le même jour entre les cinq candidats en lice pour le poste de président, une première dans le pays.
Un débat peu animé et formel, les cinq représentants, Ali Benflis, Abdelmajid Tebboune, Azzedine Mihoubi, Abdelaziz Belaid et Abdelkader Bengrina se sont contentés de présenter leurs programmes respectifs.
C'est donc, une élection sous tension qui se tient ce jeudi, samedi dernier, le vote des expatriés s'est ouvert avec quelques manifestations devant les ambassades et consultas dans plusieurs villes françaises, notamment à Saint-Etienne, Reims ou encore en banlieue parisienne.
Un appel au boycotte est appelé dans les bureaux de vote, les prétendants au titre de président sont perçus par la population comme des "copies"du système d'Abdelaziz Bouteflika, ancien président déchu d'Algérie.
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