À peine arrivé, déjà abordé. 17 h 30 place Castellane à Marseille, les bureaux se vident. Les stigmates de la nuit électorale ont été longs à se dissiper chez les militants d'En Marche ! Habitué de la bouche de métro où, le samedi matin, il glisse les programmes d'Emmanuel Macron dans les cabas du marché voisin, Yanis Roussel boutonne sa veste. Les copains ne vont pas tarder. Le temps d'extirper du sac une pile de dépliants bleu-blanc-rouge, les passants s'approchent. "Moi, c'est Mélenchon, mais on va voter pour ton gars, t'inquiète pas", entame un retraité. "Je le prends votre prospectus", enchaîne une mamie en trottant, l'œil rieur. "Il y a un peu de droite, un peu de gauche, j'y prends ce que j'ai à prendre". La voilà déjà repartie.
A Marseille, les marcheurs ont déjà recommencé à tracter pour le deuxième tour de la présidentielle 2017 qui opposera Emmanuel Macron à Marine Le Pen (Front national).
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