par MediaActuY
Il y a six mois, l'édile du Mans avait demandé en vain au PS un débat et des primaires pour trancher sa candidature et celle d'Anne Hidalgo.
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Il y a six mois, l'édile du Mans avait demandé en vain au PS un débat et des primaires pour trancher sa candidature et celle d'Anne Hidalgo.
La pilule médicamenteuse n'est visiblement pas passée. Le maire socialiste du Mans, Stéphane Le Foll, était invité mercredi matin sur France 2 à dresser un sombre portrait de l'état actuel de son parti. Selon lui, sa "survie" "a commencé" et ce qu'il a dit l'été dernier en appelant à des débats et des primaires "est désormais confirmé".
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Le bras de fer s'est poursuivi pendant plusieurs semaines. De juillet à octobre, Stéphane Le Foll s'est battu contre le PS pour lui arracher la primaire, plutôt que d'attribuer directement l'investiture à Anne Hidalgo. Jusqu'au bout, l'édile a demandé à "débattre à la télé", mais n'a obtenu qu'un vote interne, en restant à l'écart des médias. La maire de Paris a été officiellement désignée comme candidate dans le processus, avec un large succès par rapport à sa seule rivale.
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"L'impasse politique"
Six mois plus tard, Stéphane Le Foll n'a pas tourné la page. S'il n'était pas "en colère", l'élu dirait qu'il était "désespéré". Désespéré par les intentions de vote du bloc de gauche totalisant "26%" dans les sondages, désespéré d'avoir un "droit de vote pour faire passer le débat appelant à Anne Hidalgo", et un besoin urgent de rappeler qu'il n'y a pas de "droit au question principale" aujourd'hui. "A mon avis, tout cela conduit à une impasse politique, qui en tout cas conduit à une présence de gauche qui n'a jamais été aussi faible", a-t-il conclu.
Selon lui, rien dans ce mouvement ne va plus. Les primaires populaires, par exemple, ont produit des "Micros", révélant "l'immaturité de tous les acteurs politiques". Quant à la stratégie du maire de Paris, Stéphane Le Foll a relevé que le "collectif" qui devrait l'entourer est désormais "extrêmement réduit".
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L'édile ne souhaite pas pour autant basculer dans le camp des macronistes, leader dans les études d'opinion. «C'est pas mon histoire personnelle, c'est pas mon histoire politique. Je suis socialiste jusqu'au bout, ou en tout cas jusqu'à cette présidentielle», balaye-t-il, assurant qu'il votera Anne Hidalgo qui montre d'ailleurs de la «pugnacité». «Mais la question n'est pas là», souligne-t-il. À 60 jours de l'élection présidentielle, il est déjà «trop tard» pour l