Précarité: «La grande majorité des étudiants n’est pas dans une situation extrême», nuance Bruno Bonnell (LREM)
par Lopinionfr
Alors qu’à Lyon la Chambre régionale des comptes n’a pas trouvé de traces de travail effectif pour l’ex-compagne de Gérard Collomb, fonctionnaire à la ville et soupçonnée d’emploi fictif, notre invité réagit : «Il faut laisser travailler la justice. Évidemment, cela résonne comme des manœuvres politiciennes comme celles connues avec François Fillon à l’époque mais là aussi le procès est en cours et avant de jeter l’opprobre, il faut faire confiance à la justice». Toujours à Lyon, cette fois concernant les municipales, un récent sondage donne 31% pour Gérard Collomb et 15% pour David Kimelfeld. Une guerre fratricide à laquelle Bruno Bonnell a tenté de mettre fin : «Je continue d’essayer de façon un peu obsessionnelle et qu’on dit un peu désespérée parfois ! Je pense que ce sondage démontre que si nous étions unis, le match serait plié ! (…) Ils doivent se rapprocher !». Lyon, c’est aussi la ville où un étudiant a tenté de s’immoler par le feu pour alerter sur la précarité étudiante, déclenchant un mouvement de protestation : «Il faut les écouter, ne pas traiter ça comme une crise d’adolescence car il y a quelque chose de profond derrière. Mais il faut nuancer : sur un drame terrible on ne peut généraliser une précarité (…) Heureusement en France, la très grande majorité des étudiants n’est pas dans ces situations extrêmes». Concernant la réforme des retraites, notre invité explique : «Ce n’est pas une réformette, c’est une transformation profonde dont notre pays a besoin. Certainement pas dans 40 ans, pas demain matin, mais tout le monde va devoir lâcher du lest !».
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