Précarité étudiante. Il y a « encore de très grands progrès à faire », reconnaît Jean-Michel Blanquer
par Kangai News
Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, a reconnu ce vendredi qu'il y avait « encore de très grands progrès à faire » sur la question de la précarité étudiante. Le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a reconnu ce vendredi qu'il y avait « encore de très grands progrès à faire » sur la question de la précarité étudiante, une semaine après l'immolation d'un jeune de 22 ans à Lyon. Le secrétaire d'Etat à la Jeunesse « Gabriel Attal a reçu des organisations étudiantes hier (jeudi) et aujourd'hui (vendredi) » et la ministre de l'Enseignement supérieur « Frédérique Vidal a fait déjà tout un travail en matière de dialogue social avec les étudiants: notons l'augmentation des bourses, des mesures importantes en matière de pouvoir d'achat, comme la fin de la sécurité sociale », a dit Jean-Michel Blanquer sur France Info. Interrogé sur la précarité étudiante et la réponse à donner, Jean-Michel Blanquer a reconnu: « on est conscient qu'il y a encore de très grands progrès à faire, et évidemment ce drame nous le rappelle ». « Avoir une vision globale de la vie étudiante » « Il y a tout un travail qui reste à faire que (la ministre de l'Enseignement supérieur) Frédérique Vidal fait en lien avec les organisations qui représentent les étudiants », a-t-il ajouté. « Il faut certainement faire plus et mieux et avoir une vision globale de la vie étudiante, de comment on l'accompagne vers la réussite », a-t-il concédé. Ses déclarations font suite à l'immolation d'un étudiant de 22 ans devant un restaurant universitaire de Lyon le 8 novembre. Il est toujours entre la vie et la mort à l'hôpital. En difficulté financière (il avait perdu sa bourse en « triplant » sa deuxième année de licence à l'université Lyon 2), le jeune homme a expliqué son geste dans un message où il alertait sur la précarité étudiante. En début de semaine, ce drame a provoqué des mobilisations parfois ponctuées d'incidents sur des campus à Paris, Lyon où Lille.
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