La porte-parole du gouvernement, interrogée sur BFMTV, souhaite que le ministre démissionnaire, épinglé à plusieurs reprises par Mediapart, « puisse se défendre librement ».
« Nous n'avons aujourd'hui absolument aucune indication tendant à démontrer que François de Rugy a commis des actes qui sont contraires à la justice. »
Interrogée sur BFMTV, ce mardi 16 juillet, quelques heures après la démission du ministre de la Transition écologique, Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, est restée sur la même ligne qu'Emmanuel Macron.
Lundi soir, à Belgrade (Serbie), le président de la République avait refusé de prendre « des décisions sur la base de révélations » et appelé au « respect de la personne individuelle » et aux « droits de la défense ».
Pour Sibeth Ndiaye, « ce n'est pas parce qu'il y a des articles, ce n'est pas parce que des médias le disent, qu'il faut le croire forcément ». La secrétaire d'État s'est dite « très attachée à (...) ce qu'il (M. de Rugy) puisse se défendre librement ».
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