"Pour que la France reste la France" : le tract qui sème la discorde au sein des Républicains.
par Ça Zap - Zapping TV
"Pour que la France reste la France" : le tract qui sème la discorde au sein des Républicains. Le tract doit être distribué à 1,5 million d'exemplaires durant le week-end par les militants des fédérations. Les Républicains organiseront les 9 et 10 juin "Le printemps des Républicains", une opération de mobilisation de leurs militants. Un événement qui suscite la polémique avant d'avoir débuté. En cause, la distribution de tracts titrés "Pour que la France reste la France". Une formule qui choque dans les rangs des Républicains. Pour Robin Reda, député de l'Essonne proche de Valérie Pécresse, "qu'on prenne les slogans du FN, je comprends la stratégie, mais je ne distribuerai pas ce tract. Il ne témoigne pas d'un travail de fond des Républicains pour essayer de reconquérir l'opinion" regrette t-il sur Europe 1. Un avis partagé par Grégoire de Lasteyrie, maire de Palaiseau, selon qui "à courir derrière le FN, le parti ira dans le mur". "L'exemple de ce qu'il ne faut pas faire" Une erreur tant symbolique qu'idéologique pour Maël de Calan, le vice-président de Libres!, le mouvement de la présidente de la région d'Ile-de-France. "C'est l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire", confie t-il au Figaro. Outre le titre, c'est surtout le contenu qui interpelle les membre des Républicains. On peut notamment y lire qu'il faut "ramener systématiquement dans leur lieu de départ les bateaux interceptés dans la Méditerranée" ou d'"interdire à vie toute régularisation d'un étranger entré illégalement en France", sauf pour une première demande d'asile. Le parti de Laurent Wauquiez entend également remettre en cause, par référendum, le droit du sol et restreindre l'immigration familiale, ainsi qu'expulser "300.000 clandestins et délinquants étrangers". Pas de convergences programmatiques avec le Rassemblement national Dérive droitière ou simple erreur de communication ? Pour le secrétaire général délégué des Républicains, Geoffroy Didier, il n'y a pas de convergences programmatiques avec le Rassemblement national (ex-Front national) de Marine Le Pen. "Est-ce que le fait de dire la vérité aux Français, c'est appartenir au Front national ?", s'offusque le vice-président de la région Ile-de-France. Pour le député au Parlement européen, "c'est à la fois un diagnostic fort et lucide sur la réalité de notre pays". "Il n'y a jamais eu autant d'impôt", "autant d'immigrés", "un tel risque terroriste", ou "une telle pression communautariste" estime t-il. Le tract doit être distribué à 1,5 million d'exemplaires durant le week-end par les militants des fédérations, "en présence des équipes dirigeantes, des sénateurs, des députés", a indiqué le porte-parole.
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