A Lille, Marine Le Pen a raillé la candidature de son principal rival dans les sondages, Emmanuel Macron. Mettant en scène une possible confrontation, au second tour, entre deux "visions antinomiques de la société", la présidente du Front national a développé:
"D'un côté, celle de la caste qui vit bien, du CAC 40 qui réalise des dizaines de milliards d'euros de bénéfice pour eux-mêmes et que certains vont planquer aux îles Caïmans. Il y a du bonheur à la Bourse. On s'y sent comme un poisson dans l'eau. Mais le principal représentant de cette caste du système dans cette élection reste le filandreux monsieur Macron."
Dans cette même ligne combative, elle a ici fait un détour inattendu par le monde des arts martiaux: "Même s'il n'est pas toujours clair dans son expression, j'ai eu l'occasion de le souligner, c'est en quelque sorte le Jean-Claude Van Damme de la politique. En général, on ne comprend rien à ce qu'il dit ni à ce qu'il veut, mais lorsqu'on comprend ce qu'il dit, c'est inquiétant. Il considère qu'il n'y a pas de culture française, ou encore que la France serait coupable de crimes contre l'humanité."
Il s'agissait d'une référence à une sortie lyonnaise du fondateur d' "En marche!" qui avait lancé qu'il n'y avait "pas de culture française mais une culture en France", avant de rectifier ses propos lors d'un meeting à Reims il y a quelques jours. Elle mentionnait aussi des propos tenus par Emmanuel Macron en Algérie.
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