Pour Eric Woerth, F-X Bellamy «représente une droite qui amène des débats qui n’ont pas leur place dans le débat européen»

par Lopinionfr

François-Xavier Bellamy sera bien tête de liste LR aux européennes. Eric Woerth livre son sentiment: «La commission a tranché et visiblement assez largement, c’est un choix qui a porté sur un trio, gagnant j’espère et il représente plus la diversité des Républicains que ne le représentait François-Xavier Bellamy à lui tout seul. La question n’est d’ailleurs pas sa personnalité, il représente une petite partie de la droite qui amène un certains nombres de débats qui n’ont pas leur place dans le débat européen (…) comme l’IVG». Le principal intéressé se dit «caricaturé» à propos de ces sujets. «Sans doute, répond Eric Woerth, ce qui est dit à son encontre est sans doute faux, il a ses convictions, encore une fois très estimables mais ce qui compte c’est la réalité du débat : ce sera un angle d’attaque extrêmement dangereux et inutile. Je ne l’aurais pas forcément vu à cette place pour représenter tous les Républicains». Dans les colonnes du Parisien, François-Xavier Bellamy explique ce matin qu’il «n’y a pas de peuple européen». «Je crois qu’il y a quand même une manière de vivre, une histoire européenne, qui domine les siècles. Il y a évidemment des peuples différents mais il y a une culture a peu près identique. J’étais d’ailleurs tout à fait favorable à l’idée d’installer un patrimoine européen». L’Europe est en train, semble-t-il, de refuser un mariage entre Alstom et Siemens pour faire face à la concurrence en particulier chinoise. Pour Eric Woerth, l’Europe se montre «naïve». «Tout ce qui est droit de la concurrence doit être repris à zéro. C’est un autre monde. On ne va pas laisser se créer des conglomérats, des puissances économiques partout dans le monde et nous essayer de nous poser des questions de cette nature ! Evidemment qu’il faut qu’Alstom et Siemens se fasse et si ça ne peut pas se faire, il faut changer le droit !» Au sujet du Brexit, Eric Woerth explique: «Pour renégocier, il faut savoir ce que l’on a envie de faire ! (…) La réalité c’est que ça ne mène à rien. Comment rouvrir des négociations à partir de rien ? Ce Brexit, c’est un mensonge historique envers la population britannique». 

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