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Tout comprendre sur les enjeux de la présidence de l’UDI, ici !
Les deux candidats qualifiés pour le second tour de l’élection à la présidence de l’UDI se sont retrouvés pour un face à face inédit sur le plateau de « POLITIQUE MATIN ».
Jean-Christophe Lagarde et Hervé Morin ont abordé plusieurs thèmes à quelques jours du second tour de l’élection à la présidence de l’UDI.
A propos de la présidentielle de 2017
Hervé Morin affirme se positionner sur le long terme : « il ne faut pas que l’UDI éclate sur une obsession présidentielle », ajoutant « Je veux qu’on réfléchisse et qu’on se demande est-ce ce qu’on est assez fort pour y aller seul ou au contraire on décide de rentrer dans une coalition avec ceux qui ne veulent pas du match retour de 2012 ?" s’interroge le député de l’Eure.
Jean-Christophe Lagarde se positionne de façon plus radicale pour une présence de l’UDI en 2017, ajoutant « La présidentielle ne doit pas être une obsession, mais une ambition collective. On ne peut ignorer l’étape de 2017 (…) Nous devons avoir cette ambition collective : que le candidat de l’UDI soit au second tour de l’élection présidentielle ».
A propos de Jean-Louis Borloo
Hervé Morin reconnaît tout le talent de Jean-Louis Borloo d’avoir réussi à remettre atour de la table des personnalités qui étaient alors en rupture, et de replacer l’UDI dans le paysage politique, précisant : « je veux pour l’UDI une perspective sur le long terme qui ne s’arrête pas en 2017, pour que la maison centriste ne se retrouve pas à la case départ. Et d’ajouter « Jean-Louis Borloo serait le mieux placer pour incarner notre famille politique en 2017 , s’il revenait en politique ».
A propos des relations avec l’UMP
Jean-Christophe Lagarde reconnaît une alliance naturelle, mais ajoute le mot « concurrence ». « Il n’y aura pas de transformation du paysage politique en 2017 ».
Pour Hervé Morin, « nous sommes à la fin d’un cycle politique. La France a un système institutionnel à bout de souffle, qui ne fonctionne plus.(…) Et cela amènera naturellement l’UDI à être l’un des acteurs majeurs de la recomposition du paysage politique français. Il faut être en capacité de construire une alternative nouvelle ».
A propos du système institutionnel
Hervé Morin affirme : « Il faut une évolution institutionnelle qui introduise une grande dose de proportionnelle au moment des élections législatives pour qu’il puisse y avoir une coalition ». (…) Il faut un système à l’allemande avec une
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