Policier frappé à Aulnay-sous-Bois : cinq personnes en garde à vue.
par Ça Zap - Zapping TV
Policier frappé à Aulnay-sous-Bois : cinq personnes en garde à vue. Quatre jeunes majeurs et un mineur étaient en garde à vue mardi au lendemain de l'agression à coups de pied d'un policier qui interpellait un conducteur de scooter suspect à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Appréhendés lundi soir, les cinq gardés à vue, âgés de 14 à 24 ans, « contestent toute participation aux violences » contre le fonctionnaire de la brigade anticriminalité (BAC) agressé à coups de pied lundi soir, a déclaré à l'AFP une source proche de l'enquête. Trois d'entre eux sont plus particulièrement soupçonnés d'être impliqués dans ces violences, selon des sources policières. Les deux autres gardés à vue sont le conducteur du scooter qui avait fui devant les policiers et un homme soupçonné de détenir 435 grammes de résine de cannabis, arrêté dans un appartement où s'était planqué l'un des suspects. Juste après Champigny-sur-Marne Les faits s'étaient produits lundi peu avant 18 h, dans la cité populaire des 3 000 d'Aulnay-sous-Bois, réputée abriter un trafic de drogues. La BAC repère ce soir-là un homme à scooter « en train de récupérer un sachet dans un véhicule épave », relate une source policière à l'AFP. Le suspect prend la fuite avant d'être rattrapé par un policier. Des jeunes « du coin » arrivent alors en renfort, frappant à des coups de pied le fonctionnaire « pour qu'il lâche » sa prise. L'un d'eux « saute sur sa tête à pieds joints », d'après les sources policières, poussant un collègue à tirer en l'air avec son arme de service. Le fonctionnaire, qui souffre de contusions à la tête et d'une entorse au poignet, s'est vu prescrire huit jours d'incapacité totale de travail (ITT). Cette affaire intervient alors que deux policiers ont été passés à tabac dans la nuit de la Saint-Sylvestre à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). L'agression, filmée et largement diffusée sur les réseaux sociaux, a suscité l'indignation. Mardi, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a affirmé que « cette société de la violence ne saurait continuer à exister », appelant à briser « une mécanique infernale » dans certains quartiers populaires.
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