Policier angevin mis en examen pour viol. La cour d'appel l'envoie en prison

par Kangai News

Le juge des libertés et de la détention l'avait placé sous contrôle judiciaire. Contre l'avis du parquet, qui avait fait appel. La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Angers s'est prononcée ce mercredi 16 octobre dans l'affaire du policier angevin mis en examen pour viol, agressions et harcèlement sexuels. Le fonctionnaire de 50 ans est placé en détention provisoire. Huit plaignantes Comme nous le révélions dans nos colonnes, depuis jeudi 12 septembre, un juge d'instruction lui a signifié qu'il existait contre lui des indices graves et concordants de viol, d'agressions sexuelles et de harcèlement sexuel par personne dépositaire de l'autorité publique. Huit femmes ont déposé plainte après quelques mois après qu'il les a reçues au commissariat de la Roseraie, quartier populaire au sud d'Angers. Comportements sexistes Connu pour des blagues salaces et des comportements sexistes que lui reprochent même ses collègues policières, le sous-brigadier, affecté à sa demande à des tâches administratives, aurait profité de sa fonction pour les revoir. Il aurait prétexté des actes d'enquête imaginaires pour la convoquer et même se rendre chez elle. Contestation du viol Le gardien de la paix conteste les accusations les plus graves. Le 12 septembre, il a obtenu du juge des libertés et de la détention d'être placé sous contrôle judiciaire. Contre l'avis du parquet d'Angers, qui a fait appel. Ce recours était examiné à huis clos, mercredi 9 octobre, devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Angers. « Traitement pas différencié » Ce mercredi 16 octobre, le délibéré est tombé. La juridiction a choisi de placer Laurent Desjours en détention provisoire. En particulier à cause du risque de trouble à l'ordre public, compte tenu de l'émoi suscité par cette affaire. Attendu par trois policiers, l'intéressé ne s'est pas présenté à l'audience. « La justice prouve que le traitement n'est pas différencié », s'est satisfaite Me Isabelle Oger-Ombredane, avocate de deux des plaignantes.

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