Polémique sur les frais des députés : Alexandra Martin "comprend parfaitement"
par Nice Matin
L’élue Les Républicains de la 8e circonscription des Alpes-Maritimes est l’invitée de "L’Interview à la une". Sur cette décision, elle concède que "ce n’était certainement pas le moment." Mercredi, le bureau de l’Assemblée nationale a augmenté de 305 euros par mois l’avance de frais de mandat des députés. Cette revalorisation de 5 645 à 5 950 euros mensuels (+ 5,4 %) a été actée par tous les groupes politiques présents, sauf La France insoumise qui s’est abstenue. Cette mesure "vise à répondre à la hausse des prix auxquels sont confrontés les députés", défend l’Assemblée, rappelant que l’avance de frais de mandat "n’est pas une rémunération". Mais alors que le pouvoir d’achat reste une des principales préoccupations des Français, cette augmentation fait polémique. Invitée de L’Interview à la une, le grand entretien hebdomadaire de Nice-Matin, en partenariat avec Radio Émotion, qui sera intégralement mis en ligne ce samedi à 10 heures, Alexandra Martin "comprend parfaitement que ce message puisse être très mal interprété." La députée Les Républicains de la 8e circonscription des Alpes-Maritimes concède que "ce n’était certainement pas le moment." Cette proche de David Lisnard, maire de Cannes et fondateur du parti libéral Nouvelle énergie, "tient à redire" qu’il "ne s’agit pas d’augmenter l’indemnité que nous touchons et sur laquelle nous payons des impôts comme tous les Français. Mais des avances de frais de mandat qui nous permettent de louer nos permanences, de les aménager, d’acheter des journaux, de faire fonctionner notre vie de parlementaire. Mais oui, ça, n’était certainement pas le bon moment."
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