Le constructeur Alstom a dévoilé le nez du futur TGV, un train que la SNCF a voulu modulable, connecté et écologique. Ces rames sont destinées à remplacer progressivement le parc ancien. Certains trouvent qu’il ressemble à un serpent, d’autres croient reconnaître une abeille. Ce qui est sûr, c’est que la forme de la motrice de ce nouveau TGV, dévoilée ce mercredi par Alstom dans son usine de Belfort, n’est pas anodine. « On a travaillé sur l’aérodynamique, puisque c’est quand même un des facteurs principaux de l’économie d’énergie. Ce train va consommer 20 % d’énergie en moins. Et une grosse partie de ces économies vient du carénage et du nouveau nez avant », explique expose Jean-Baptiste Eyméoud, président d’Alstom France.
Le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet promet « un véritable saut qualitatif » avec ce nouveau TGV, désormais appelé « TGV M » par la compagnie, et « Avelia Horizon » par le constructeur. Cette quatrième génération de TGV, qui permettra d’ajouter ou d’enlever des voitures pour avoir des rames plus ou moins longues, pourra transporter 20 % de passagers en plus que le matériel actuel.
Outre la modularité, c’est le caractère écologique que met en avant la SNCF : il doit permettre de réduire ses émissions de CO2 de 32 %. Il sera à 97 % recyclable, contre 90 % pour les générations actuelles.
La SNCF a commandé cent exemplaires de ce nouvel engin à Alstom. Les premières rames doivent rouler entre Paris et le Sud-Est de la France à la fin du premier semestre 2024, juste avant les Jeux olympiques. Puis les livraisons doivent être étalées jusqu’en 2031.
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