Plus de 300 000 € de sous-vêtements volés par le chef de la sécurité
par La Provence
Plus de 7 600 sous-vêtements avaient disparu des entrepôts de la marque marseillaise Hom sur le stock 2018. La direction avait envoyé une détective privée pister les boxers à la revente sur Leboncoin. Les audiences de justice sont parfois plus croustillantes qu’une bonne série Netflix. Celle qui s’est déroulée début juin devant le tribunal correctionnel de Marseille avait tous les ingrédients d’une bonne fiction : un responsable de la sécurité d’une marque de sous-vêtement accusé de vol, un complice qui tentait de revendre l’objet du délit sans trouver preneur, ou encore… une détective privée missionnée par la direction pour pister les précieux caleçons sur Leboncoin ! Mais Henri F. et Fares S., principaux protagonistes, n’avaient pas envie de rire lorsqu’ils ont comparu devant la justice pour vol et recel. L’affaire avait débuté par une plainte déposée par la société Hom début 2019. À l’issue d’un inventaire réalisé fin 2018, la direction s’était rendu compte que 7 633 produits manquaient à l’appel, principalement dans les stocks destinés au e-commerce ou à la revente aux salariés via le comité d’entreprise. 323 287€ de préjudice estimé Caleçons, chaussettes et pyjamas volatilisés représentaient un préjudice de 323 287€ selon les estimations réalisées en interne. Tandis qu’une enquête préliminaire démarrait, la direction de Hom avait lancé en parallèle une détective privée remonter la piste des boxers volés sur Leboncoin. Cette dernière avait identifié deux usagers qui s’adonnaient discrètement à la revente d’articles de la marque ; une boutique de Berre-l’Étang en était également devenue un revendeur officieux.
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