Pierre Moscovici se refuse d'être «le garde-chiourme de la France»
par Libération
Le commissaire européen aux Affaires économiques a déclaré mercredi sur BFM TV que «l'Europe a besoin d'une France forte». «Je ne veux pas être celui qui donne les bons ou les mauvais points», a-t-il assuré en précisant ne pas être «le garde-chiourme de la France». L'ex-ministre de l'Economie souhaite que «le pays qu['il] aime» aille dans la bonne direction, «ce qui est bon pour lui est bon pour l'Europe». La France est engagée dans un processus de réduction de son déficit. Le gouvernement Valls a eu un délai de deux ans pour ramener le déficit budgétaire à moins de 3% du PIB. Elle a eu «des meilleurs résultats que prévus en 2014», avec un déficit de 4% du PIB alors qu'il était prévu à 4,3%. Pour Pierre Moscovici, la France a enregistré de «bons résultats». Le plan de réformes envisagé devrait être validé en mai par Bruxelles. Pierre Moscovisi agitait le risque de sanctions si le gouvernement ne faisait pas les réformes nécessaires. Le projet de loi Rebsamen sur le dialogue social et le marché du travail semble finalement avoir été validé.
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