PHOTOS. Handball. Ligue féminine. Les Neptunes en perdition face à Metz, en images

par Presse Océan

Les Roses ont fait illusion dix minutes face aux Lorraines, avant de lâcher prise, puis de sombrer (23-34).Le suspense a été une notion plus que relative ce mercredi soir entre Nantes et Metz. Dans un Mangin-Beaulieu à guichets fermés pour la première fois cette saison, la formation dirigée par Guillaume Saurina a été balayée par l’armada de celle d’Emmanuel Mayonnade (23-34).Bien lancé par une entame plutôt convaincante (2-0, 3e), Nantes a rapidement déchanté. Mais Metz, porté par l’ancienne rose Bruna De Paula a pris les commandes dès la 7e (3-4), pour ne plus les lâcher. Sans forcer, le club lorrain comptait cinq longueurs d’avance après dix minutes (4-9).Défensivement, les partenaires de Gordana Mitrovic ont volé en morceaux… Impossible de gagner un match avec vingt buts encaissés à mi-parcours (13-20, 30e). « C’est énorme, c’est presque le total encaissé en un match contre Nice », pestait l’arrière Déborah Kpodar.Offensivement, la fébrilité a aussi gagné les Championnes d’Europe, à l’image de cette perte de balle de Carin Strömberg, alors que Nantes évoluait pourtant en double supériorité numérique !Difficile néanmoins de blâmer la demi-centre suédoise, seule joueuse capable dans un premier temps de bousculer à 9 mètres les Dragonnes en plein récital (19-30, 48e). On attendait une réaction, elle n’est jamais venue. A l’issue de ce quatrième revers en sept matches, Guillaume Saurina, son staff et les joueuses ont immédiatement regagné les vestiaires pour une explication de texte, signe d’une équipe malade.« Dire qu’on a touché le fond, je ne sais pas, lâchait Kpodar. Je suis quelqu’un de nature optimiste.  » «  On a beaucoup de manques, analysait de son côté le coach nantais. En défense, en attaque, sur les mouvements, les croisés, les tirs. On a raté beaucoup trop de choses, il y a un vrai manque d’agressivité, on s’est fait marcher dessus et il n’y a pas eu de révolte, c’est très problématique. On discute, mais maintenant, il faut que les paroles se transforment en actes  ».Après cette déroute les Nantaises effectueront samedi un déplacement sous pression à Mérignac. En Gironde, il faudra impérativement relever la tête.

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