Une semaine après le passage d'un des typhons les plus violents de l'histoire sur le centre des Philippines, des corps gisaient encore vendredi, là où ils sont tombés, témoins immobiles de cette tragédie qui a causé des milliers de victimes.\t
Sous un soleil tropical, l'odeur de décomposition qui émane de ces cadavres, blêmes et boursouflés, flotte partout dans l'air de Tacloban, une des villes les plus meurtries par le passage de Haiyan. La puanteur oblige rescapés et secouristes à se couvrir le nez et la bouche d'un tissu pour ne pas suffoquer d'écoeurement.
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