Petites retraites, baisse des impôts, suppression de l'ENA... Ce que voulait annoncer Emmanuel Macron.
par Kangai News
Petites retraites, baisse des impôts, suppression de l'ENA... Ce que voulait annoncer Emmanuel Macron. Emmanuel Macron devait annoncer hier, lundi 15 avril à 20 h à la télévision ces annonces pour clôturer le Grand débat et mettre fin à la crise sociale des Gilets jaunes. Une allocution enregistrée qui a été repoussée suite à l'incendie de Notre-Dame de Paris. Voilà ce qu'il faut retenir des mesures décidées par le chef de l'État. L'allocution présidentielle prévue lundi 15 avril à 20 h n'a finalement pas eu lieu mais la liste des mesures qui auraient dû être annoncées fuite dans la presse ce mardi 16 avril. Pour mettre fin à la crise de Gilets jaunes, Emmanuel Macron a prévu de s'attaquer aux impôts des classes moyennes et aux petites retraites. Le chef de l'État devrait annoncer la suppression de l'École nationale d'administration (ENA). Par ailleurs, le président de la République s'est dit favorable à une forme de RIC, mesure chère aux Gilets jaunes, et annonce qu'« aucune fermeture d'école de d'hôpital » jusqu'à la fin du quinquennat. Voilà ce qu'il faut retenir des mesures qui clôturent le Grand débat. Baisse des impôts classe moyenne Emmanuel Macron souhaite « baisser les impôts des classes moyennes » en finançant cette mesure notamment par la « suppression de certaines niches fiscales ».Le président de la République demande aussi une « évaluation objective » de l'ISF dès le début de l'année 2020, sur la base de laquelle il s'engage « à apporter toutes les modifications et corrections nécessaires ». Les petites retraites réindexées sur l'inflation à partir de 2020 Emmanuel Macron doit annoncer la réindexation des retraites de moins de 2 000 euros sur l'inflation à partir du 1er janvier 2020, selon son projet d'allocution qu'il devait prononcer lundi soir.Le chef de l'État doit également annoncer que la prime exceptionnelle de 1 000 euros défiscalisée et sans cotisations sociales décidée fin décembre 2018 face au mouvement des Gilets jaunes va être « pérennisée » et ouverte aux employeurs « chaque année ». « Aucune fermeture d'école et d'hôpital » jusqu'à la fin du quinquennat Le président ne veut plus « aucune fermeture d'école et d'hôpital jusqu'à la fin du quinquennat », « sauf demande des maires ».Prenant acte que « beaucoup de nos concitoyens ont le sentiment que leur territoire est abandonné », le chef de l'État souhaite « assurer la présence des services publics » et « ouvrir un nouvel acte de notre décentralisation », notamment avec « plus de fonctionnaires sur le terrain, avec davantage de responsabilités », « et moins de fonctionnaires à Paris pour écrire des normes ou créer des règles ».
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