Permis de conduire. Emmanuel Macron annonce une « baisse drastique » de son coût.
par Kangai News
Permis de conduire. Emmanuel Macron annonce une « baisse drastique » de son coût. Le président de la République a annoncé ce vendredi matin, une baisse « drastique » du coût du permis de conduire, en marge d'un déplacement à Lens (Pas-de-Calais). Le coût du permis de conduire devrait être revu nettement à la baisse, annonce ce vendredi 9 novembre le président de la République, en marge d'un déplacement à Lens (Pas-de-Calais). « Dans le cadre de la loi mobilité, on va drastiquement baisser le coût du permis. (...) Le code, on va l'intégrer à la partie scolaire », a-t-il déclaré, au sixième jour de son « itinérance mémorielle » et politique dans le nord et l'est de la France à l'occasion des 100 ans de l'armistice de 1918. « Dans les territoires qui sont le plus en difficulté, où il y a moins de transport en commun, où souvent il faut sa propre voiture pour se déplacer, surtout quand on a obtenu un travail, on ne peut pas avoir l'obtention du permis qui dure des mois et des mois, qui coûte 1 500 ou 1 800 euros », a-t-il souligné. « Plus vite et moins cher » « Donc c'est aider pour avoir un permis plus vite et moins cher et aider à l'acquisition du premier véhicule donc ça fera partie » de la stratégie mobilités. Le gouvernement a chargé fin août les députés de La République en Marche (LaRem) Françoise Dumas et Stanislas Guérini d'une mission parlementaire visant notamment à renforcer la qualité de la formation du permis de conduire et à garantir son accessibilité « en termes de délais et de prix ». « La non-détention du permis de conduire, véritable passeport pour l'emploi, constitue l'une des principales barrières à la mobilité et peut conduire à un éloignement du marché du travail et à un renforcement des inégalités d'accès à l'emploi », soulignaient alors dans un communiqué les ministres Gérard Collomb (Intérieur) et Bruno Le Maire (Economie et Finances). La dernière réforme du permis de conduire remonte à 2014 et s'était traduite l'année d'après par une série de mesures contenues dans la loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, dite loi Macron - à l'époque ministre de l'Economie de François Hollande.
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