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Pénurie d’essence : comment le gouvernement a fait monter la pression sur les raffineries

par Huffington Post

L’exécutif n’a cessé de faire pression sur les raffineries ses dernières 24 heures. Élisabeth Borne a finalement annoncé ce mardi 11 octobre une « procédure de réquisition des personnels » chez Esso, qui appartient à l’Américain ExxonMobil. Une manière d’inciter TotalEnergies à trouver un accord, alors que le mouvement de grève se poursuivait. Cette décision intervient au lendemain d’une déclaration d’Emmanuel Macron sur le sujet. Mais aussi de l’intervention de plusieurs membres de la majorité gouvernementale - que la Première ministre a réuni en urgence à Matignon - dans les médias. Ces derniers se sont montrés plus fermes pour pousser les raffineries à trouver des solutions au blocage des stations-service. « Mettre une pression saine » « S’il faut réquisitionner, on réquisitionnera » avait déjà assuré Aurore Bergé, la présidente du groupe Renaissance. Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a également parlé de réquisitionner « si la situation devait l’exiger » et a assumé de « mettre une saine pression sur les épaules de l’ensemble des acteurs pour qu’ils entendent notre message : nous ne laisserons pas les Français être pénalisés. » Ces différentes prises de parole du gouvernement ont fait réagir Emmanuel Lepine, secrétaire général de la fédération professionnelle de pétrole de la CGT. Alors que la réquisition n’était pas encore annoncée, il avait qualifié une telle décison d’« acte illégal » et avait promis au micro de France Info une réaction de leur part si une cette mesure était prise : « Je vous garantis que ce sera la guerre ». ----- Abonnez-vous à la chaîne YouTube du HuffPost dès maintenant : https://www.youtube.com/c/lehuffpost Pour plus de contenu du HuffPost: Web: https://www.huffingtonpost.fr/ Facebook: https://www.facebook.com/LeHuffPost/ Twitter: https://twitter.com/LeHuffPost Instagram: https://www.instagram.com/lehuffpost/ Pour recevoir gratuitement notre newsletter quotidienne: https://www.huffingtonpost.fr/newsletter/default/