En moins de deux heures, l'animateur de chaque émission de "Beijing Express" a fait entendre sa voix
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Mardi, Stéphane Rotenberg a donné rendez-vous à quelques dizaines de mètres de la tour TF1. Non, nous n'avons pas encore affiché le plus gros mercato de la saison. A midi, l'animateur de M6 s'est présenté à Atlantis TV, société spécialisée dans la post-production. Il devrait enregistrer une voix off pour un nouvel épisode de Beijing Express au quatrième étage.
Le visage du spectacle d'aventures se déroule dans une petite cabine insonorisée. Par la fenêtre, il pouvait voir l'épisode qu'il doublait et communiquer avec le mixeur via les commandes du mixeur. Lunettes sur l'arête du nez et deux verres d'eau devant lui, l'animateur a préparé l'enregistrement pendant plus d'une heure.
dix-sept pages de texte
La séance commence par un entraînement rapide pour échauffer votre voix. "Je n'ai pas de voix nasillarde ?", s'inquiète-t-il, rapidement rassuré par l'ingénieur du son. Après quelques secondes de travail, Stéphane Rotenberg a dû apporter de petits ajustements à la prononciation de lieux comme le Wadi Rum, un site désertique prononcé « Wadi Roum ». Comme si nous y étions, commençons la huitième et dernière phase en Jordanie.
Le mixeur et le présentateur ont travaillé ensemble pour redessiner la ligne principale de l'épisode entier, mais ne le regardez pas dans son intégralité. En quelques clics, l'ingénieur fait défiler uniquement la séquence que Stéphane Rotenberg doit sonner. Avant lui, le globe-trotter tenait dix-sept pages de texte. "Le texte est généralement écrit par le directeur du spectacle", a-t-il noté. Il repérait alors les phrases quelques secondes avant de les prononcer et ajoutait ou supprimait certains détails. "Un oubli momentané aurait pu mettre le couple en difficulté", a-t-il lu alors que le micro s'allumait. Il s'est demandé : "Peut-être qu'on mettra le verbe au présent ?".
"Ce sont des ajustements marginaux qui ne rentrent pas dans mon processus spécifique", a révélé Stéphane Rotenberg à 20 Minutes. Au début, il m'était difficile de l'articuler clairement. Mais cela fait partie de ma formulation et je dois l'accepter. Quand ça devient incompréhensible, je recommence, mais généralement je reprends l'idée. »
"Je crois vraiment à la force du son"
La plupart du temps, l'animateur parvient à enregistrer ses séquences en une seule séance. Mais de temps en temps, il bégayait. Mixer Virgil se rétracte aussi parfois en hésitant
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