#Antisémitisme #MarcheCivique #EngagementPolitique #Mobilisation
Une mobilisation massive contre l'antisémitisme en France
Suite à la recrudescence des actes antisémites en France depuis les attaques en Israël le 7 octobre, une "marche civique contre l'antisémitisme" a rassemblé une foule importante à Paris le dimanche 12 novembre. Organisée à l'appel de Yaël Braun-Pivet et de Gérard Larcher, cette marche a vu la participation de membres du gouvernement, du Rassemblement National, des Les Républicains et d'Europe Écologie Les Verts. Cependant, le président Emmanuel Macron était absent de l'événement. Selon la préfecture de police, pas moins de 105 000 personnes ont défilé à Paris, tandis qu'au total, 182 000 Français ont manifesté dans toute la France, selon le ministère de l'Intérieur.
Un sursaut attendu mais tardif
Lors de son passage dans l'émission C à vous, Patrick Bruel a été interrogé sur sa réaction à cette marche contre l'antisémitisme. L'animateur Anne-Élisabeth Lemoine lui a rappelé sa publication sur les réseaux sociaux, dans laquelle il exprimait avoir attendu ce sursaut depuis longtemps. Le chanteur de 64 ans a expliqué que malgré les nombreux actes antisémites, le silence était demeuré pesant. Il a évoqué une manifestation qui avait eu lieu le 14 mai 1990 lors de la profanation des tombes de Carpentras, et où François Mitterrand s'était rendu. À cette époque, un journaliste lui avait demandé s'il se sentait menacé en tant que juif, et sa réponse avait été "non, je me sens menacé en tant que citoyen, parce que la République est menacée".
L'absence remarquée du président Macron
Face à cette mobilisation, Anne-Élisabeth Lemoine a interrogé Patrick Bruel sur l'absence du président Emmanuel Macron lors de la marche. L'artiste a simplement répondu "bien sûr" à la question de l'animatrice. Cette dernière a ensuite demandé si le président aurait dû être présent, ce à quoi Patrick Bruel a répondu qu'il s'agissait d'une évidence pour lui. Pendant une semaine, il s'est interrogé sur les raisons de cette absence et n'a trouvé aucune explication satisfaisante, malgré le respect qu'il porte au président et sa confiance en son engagement. Il a conclu en soulignant que cette absence avait été ressentie par de nombreuses personnes.
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