Partisans et adversaires de la chasse à la baleine s'affrontent en Slovénie
par euronews-fr
La Commission baleinière internationale s’est ouverte à Portoroz, en Slovénie, sur les bords de l’Adriatique, avec à l’extérieur une mobilisation de défenseurs des animaux venus soutenir les pays favorables à une protection accrue des baleines. Le Japon est accusé de se livrer à la chasse commerciale sous couvert de recherche scientifique. “Nous avons besoin de la science là où la chasse est pratiquée” explique Joji Morishta, le chef de la délégation japonaise. “L’utilisation des ressources naturelles doit être appuyée par des preuves scientifiques, la recherche scientifique peut prendre une forme différente, mais nous avons besoin de la science.” De son côté, l’Australie souhaite faire examiner par des experts les programmes de chasse à des fins scientifiques. “Le marquage acoustique, l‘écoute des stations sous-marines, le suivi satellite : ce sont là des méthodes de recherche efficaces et non létales” explique Josh Frydenberg le ministre australien de l’Environnement. Le Japon, l’Islande et la Norvège continuent la chasse à la baleine, malgré le moratoire sur la pêche commerciale de 1986, alors que le Canada, la Russie et le Danemark disposent de quotas autorisés au titre de la chasse de subsistance pratiquée par des peuples du Grands Nord. La Commission baleinière se réunit jusqu‘à vendredi et doit notamment discuter de la création d’un sanctuaire dans l’Atlantique sud. Chaque année, environ deux mille baleines sont pêchées à travers le monde.
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