"Paris la blanche" : le sacrifice des chibanis par le regard d'une femme
par lemondefr
Rekia, soixante-dix ans, quitte l'Algérie pour la première fois pour aller chercher son mari Nour, aujourd'hui retraité, parti travailler en France il y a 48 ans. Un film qui fait écho à des milliers d'histoires de "chibanis" devenus des étrangers pour leurs propres familles. Les "chibanis" font régulièrement l'objet de documentaires, rarement de fonction. Lidia Leber Terki a choisi de raconter à travers le regard de la femme d'un de de ces travailleurs immigrés arrivés en France dans les années 70, la trajectoire de ces hommes. L’homme qu’elle finit par retrouver dans un foyer de retraités immigrés a changé. Il est devenu un étranger. Un film délicat sur la migration et la perte d'identité. Rencontre avec Lidia Leber Terki, la réalisatrice et co-scénariste qui signe son premier long-métrage.
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