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Paris et ses « no-go zones » | Désintox | ARTE

Name: Paris et ses « no-go zones » | Désintox | ARTE
Uploaded: 2022-03-01T19:40:30+01:00
Duration: 1 min 34 s

par Desintox

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Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.Sur Facebook : https://www.facebook.com/28minutes/Sur YouTube : https://www.youtube.com/user/28minutesARTESur instagram : https://www.instagram.com/artedesintox/Sur Twitter : https://twitter.com/ArteDesintoxSur le site d'Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014077/28-minutes/RC-016371/desintox/Après les "no-go zones" de Fox News en 2015, les lieux à éviter selon l'ambassade du Japon ? Dans un tweet liké près de 7000 fois, un internaute a publié, le 16 février, un plan de la capitale titré, en japonais, « Carte de la sécurité à Paris ». pour chaque arrondissement, un code couleur correspond au niveau d'insécurité présumé. En vert, les arrondissements considérés comme « globalement sûrs », en jaune clair, les quartiers où il faut faire « attention aux pickpockets et aux voleurs de touristes », et en orange, ceux qui requièrent une certaine « vigilance ». Quant aux lieux en rouge, ils sont clairement « déconseillés ».Dans un tweet reprenant ce visuel, et supprimé depuis, l'eurodéputée du Rassemblement national, Annika Bruna, a ajouté : « Voici la carte de Paris publiée par l'ambassade du #Japon en France». Contactée par Désintox, l’Ambassade dément formellement en être à l’origine : « [La carte] n’est en aucune façon une publication de notre représentation diplomatique. Elle est la création d’une personne sans aucun lien avec notre Ambassade, et fait l’objet depuis quelques années d’une diffusion, avec la mention erronée d’avoir été créée [par nous] ou le gouvernement japonais. »  Ce plan, qui circule depuis 2017 est en réalité issu d'un blog. Son auteur s'y présente comme un Parisien ayant étudié « la politique de la ville » à Sciences-Po. Il dit s’être appuyé sur ses propres « enquêtes de terrain » et sur les « données statistiques » issues des Zones urbaines sensibles. Une initiative très personnelle, donc, et qui n'a effectivement rien à voir avec les autorités japonaises.