Paradise Papers. Madonna, Shakira, Bono : ces stars qui goûtent à l'évasion fiscale
par Ouest France - Wibbitz
Plusieurs personnalités sont entraînées depuis dimanche 5 novembre dans la tempête des Paradise Papers sur les pratiques d'optimisation fiscale à l'échelle mondiale. Mais que leur reproche-t-on ? La chanteuse colombienne Shakira, qui vit à Barcelone, serait domiciliée aux Bahamas pour des raisons fiscales et aurait transféré à Malte et au Luxembourg ses droits d'auteur, environ 31,6 millions d'euros. La chanteuse américaine Madonna aurait investi dans une société bénéficiant de taxes sur la plus-value quasiment inexistante. D'après le New York Times, la star aurait des parts dans une société de matériel médical enregistrée aux Bermudes. Le chanteur Bono est selon l'enquête Paradise Papers actionnaire d'une entreprise maltaise qui aurait investi dans un centre commercial lituanien, via une holding lituanienne qui aurait recouru à des techniques d'optimisation fiscale illégales. Le Britannique Lewis Hamilton, aurait utilisé une société-écran sur l'île de Man pour économiser la TVA lors de l'achat d'un nouveau jet privé de plus de 18 millions d'euros, soit plus de 4 millions d'euros, selon le Guardian. Elizabeth II disposerait, via le Duché de Lancaster, domaine privé de la souveraine, d'une dizaine de millions de livres sterling d'avoirs dans des fonds aux Iles Caïmans et aux Bermudes. Son fils, le prince Charles, aurait fait campagne pour que certains accords sur le changement climatique soient modifiés, sans révéler qu'une de ses sources de revenu venait d'investir dans une société basée aux Bermudes qui profiterait de ces propositions. Ces personnalités rejettent néanmoins toute irrégularité et affirment avoir eu recours à des montages légaux.
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