Orléans. Un jeune de 25 ans séquestré et torturé pour de l'argent.

par Ça Zap - Zapping TV

Orléans. Un jeune de 25 ans séquestré et torturé pour de l'argent. Six jeunes hommes et jeunes filles ont été arrêtés cette semaine à Orléans (Loiret). Âgés de 14 à 22 ans, ils sont suspectés d'avoir commis des actes de torture et de barbarie en réunion pour extorquer une somme d'argent à un jeune homme de 25 ans, retenu prisonnier dans un appartement pendant plusieurs jours. Une information judiciaire a été ouverte. L'affaire, sordide, remonte à la semaine dernière. Un jeune homme de 25 ans a été séquestré plusieurs jours dans un appartement du centre-ville d'Orléans (Loiret), rapporte ce mercredi 4 avril la République du Centre. Il a été maintenu « sous étroite surveillance » par un groupe de jeunes, à qui il devait, selon eux, de l'argent. Le jeune homme, qui ne pouvait s'acquitter des sommes réclamées, a été torturé. Les intérêts de la dette, fixés de manière aléatoire par ses geôliers, augmentaient chaque jour « passant de 50 € le matin à 600 € le soir », indique le quotidien régional. Il a été frappé à de nombreuses reprises, dans le parking souterrain de la résidence dans laquelle il était séquestré. La victime a été « rouée de coups de pied et de poings, frappée à l'aide d'une ceinture à clous, d'un bambou ou d'un fouet ». 10 jours d'ITT Le jeune homme a finalement profité d'une baisse de vigilance de ses geôliers pour s'enfuir et alerter la police. Il a été hospitalisé en urgence et bénéficie de 10 jours d'incapacité totale de travail (ITT). Chargés de l'affaire, les enquêteurs de la sûreté départementale d'Orléans ont rapidement mis la main sur les agresseurs présumés. Au total, six personnes ont été interpellées en début de semaine et placées en garde à vue. Parmi eux, des jeunes hommes mais également des jeunes filles, âgés de 14 à 22 ans. « Actes de torture et barbarie » La victime connaissait vraisemblablement l'un des six auteurs présumés. Le parquet d'Orléans a ouvert une information judiciaire. Les six jeunes suspects ont été mis en examen pour « actes de torture et de barbarie, séquestration, vol aggravé par deux circonstances et extorsion ». Un juge d'instruction a été saisi. L'enquête devra notamment déterminer le mobile exact des faits.

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