Opération escargot des taxis à Marseille : "laissez-nous vivre de notre activité"
par La Provence
Une centaine de chauffeurs sont rassemblés devant Geant Casino la Valentine avant de prendre la route de la préfecture des Bouches-du-Rhône aux environs de 7h30 dans le cadre d’une opération de blocage à grande échelle, à Marseille et dans tout le pays. L’objet de leur colère est la nouvelle convention entre leur profession et la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam). Celle-ci prévoit "une remise" dans le cas du transport de patients médicalisés. Avec un seuil plancher de 16,5 % dans le département des Bouches-du-Rhône jusqu’au 31 janvier, le nouveau taux n’est pas communiqué par le gouvernement. Pourtant, ce dernier demande aux taxis "d’accepter sans réserve la nouvelle convention valable pour les 5 prochaines années et ainsi lui signer un chèque en blanc", selon Eric Bouclon, le secrétaire général du Synidcat des taxis marseillais. Ce dernier fait savoir qu’en comptant "les frais annexes comment le carburant, qui a augmenté, l’entretien et la gestion informatique, nous sommes plus proches des 25 %" de remise sur la course d’un patient médicalisé, quel que soit son montant. Les chauffeurs de taxi mènent cette opération escargot à Marseille et aux alentours dans le but d’être reçus à la préfecture des Bouches-du-Rhône en début de matinée. Le nombre de taxis attendus sur place est chiffré à "environ 700 voitures" par les syndicats, alors que les blocages routiers d’agriculteurs perturbent déjà fortement la circulation, au niveau départemental et national.
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