"On va mourir ensemble ou on va vivre ensemble : la paix est entre nos mains"
par France 24 FR
Une énergie féroce, la politesse du désespoir, et surtout pas de naïveté: des activistes israéliens et palestiniens ont voulu montrer lundi soir à Paris l'autre visage du Proche-Orient, celui où "la paix est possible". A quelques jours du premier anniversaire du 7 octobre, alors que la guerre se poursuit à Gaza et que le conflit s'étend au Liban, où quelque 500 personnes ont été tuées lundi dans des frappes israéliennes, la paix apparaît plus que jamais comme un doux rêve. Mais "nous sommes l'antidote de l'extrémisme. Rien n'effraye plus ceux qui veulent déchaîner la haine que la vision de nous tous ici réunis", a lancé le Palestinien Aziz Abou Sarah, résumant le ton de la soirée. Organisé par l'association française "Guerrières de la paix", l'événement, au Théâtre de la Colline, dans le nord de Paris, dirigé par le libano-québécois Wajdi Mouawad, a fait salle comble. Militants arabes, juifs, israéliens et palestiniens, se sont succédé sur la scène devant un public conquis pour cet "appel de Paris pour la paix au Proche-Orient". Décryptage avec Rabbine Nava Hefetz, membre des Guerrières de la Paix, directrice de l'éducation chez Rabbis for Human Rights.
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