Olivier Besancenot : «Il y en a vraiment ras-le-bol de ces primaires» - ZAPPING ACTU DU 25/01/2017
par Ça Zap - Zapping TV
Lundi soir, au lendemain du premier tour de la primaire de la gauche qui a vu Benoît Hamon (36%) et Manuel Valls (31%) se qualifier pour le second tour, le Parti Socialiste a reconnu avoir manipulé les résultats des primaires. Mardi matin, les politiques n'ont alors pas hésité à réagir à cette terrible annonce. Olivier Besancenot, invité sur LCI, lui, a expliqué qu' « il y en a vraiment ras-le-bol de ces primaires » avant d'ajouter qu'il voulait que la classe politique se renouvèle : « On a une classe politique qui est usée jusqu'à la corde et moi je serais pour que la corde craque une bonne fois pour toutes ». C'est le Zapping Actu ! Parmi les mesures qui constituent le projet présidentiel de Benoît Hamon, Manuel Valls s'attaque vivement au revenu universel. L'ancien ministre de l'Éducation nationale propose de "définir un nouveau rapport au travail". Sur son site, il précise les contours de cette proposition phare. Dès 2018, première étape : "Le RSA sera augmenté de 10% à hauteur de 600 euros et versé automatiquement à tous les ayant-droits". Deuxième étape, "ce revenu sera ensuite étendu à l'ensemble de la population. À terme, il atteindra la somme de 750 euros". Invité à l'antenne de RTL lundi 23 janvier, Manuel Valls estime que "le travail reste le meilleur moyen de l'émancipation, à condition que ce soit un travail rémunéré". Il ajoute ensuite qu'il "ne faut pas être naïf, mais fort en regardant la réalité dans les yeux. Pas en imaginant je ne sais quelle mesure qui ne sera pas opérationnelle et qui ruinerait le pays. Le revenu universel, c'est 350 ou 400 milliards d'euros. C'est plus d'impôts, plus de déficit et plus de dette. Il faut sortir des ambiguïtés". En fin de journée, l'ancien premier ministre a réitéré ses attaques au Journal Télévisé de TF1. Benoît Hamon "est le chantre de la fin du travail, il explique qu'il va répartir un revenu universel à chacun des Français, ça va se traduire par plus d'impôts et la ruine de notre budget", a attaqué l'ancien premier ministre, en difficulté pour le second tour de ce scrutin prévu dimanche. "Le choix est clair, les options sont claires, entre Benoît Hamon, que je respecte, bien évidemment, qui défend ses idées, mais dont je considère que le projet va semer le sable et les illusions", a-t-il ajouté. Pourtant, Manuel Valls n'a pas toujours été aussi virulent à l'encontre du revenu universel. Selon Libération, en octobre 20016, l'ancien premier ministre était en déplacement à Bordeaux et "le décrivait comme 'la garantie d'une continuité en cas de coup dur, une sécurité nouvelle face aux risques nouveaux de précarité'". Interrogé sur ses propos sur France Info, il a déclaré être en parfaite connaissance de ce qu'il avait dit quelques mois plus tôt. "Il faut ce revenu décent que je propose (...) Il faut qu'il soit beaucoup plus efficace. Mais, vous ne ferez croire à personne que j'ai défendu l'idée d'un revenu universel à 350 milliards d'euros". Dans son programme, le candidat à la primaire de la gauche propose un "revenu décent". Il souhaite garantir "le droit de chacun d'accéder à la formation en faisant en sorte que toute personne qui a le besoin immédiat d'une qualification (jeune sans diplôme, chômeur qui doit se reconvertir) puisse le faire (avec des heures inscrites sur le Compte personnel d'activité immédiatement)".
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