Olivier Besancenot : «Il y a quand même des gens qui rament sévèrement»

par libezap

Invité de France Inter, Olivier Besancenot s'indigne face à la politique menée par le gouvernement. «Le problème, c'est qu'ils ont fait des promesses», rappelle-t-il. Le lendemain de l'anniversaire d'investiture de François Hollande, la société spécialiste du nucléaire «Areva» a annoncé la suppression de 3 500 postes. Malgré cela, Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, a déclaré que le gouvernement «maintient sa confiance dans Philippe Varin», l'ancien patron de PSA Peugeot Citroen critiqué pour sa retraite chapeau. Interrogé sur cette information, Olivier Besancenot, membre du NPA, fait triste mine. «Philippe Varin va aussi se serrer la ceinture», lui affirme Léa Salamé. Ce à quoi Olivier Besancenot rétorque : «C'est peut-être la taille de la ceinture qui n'est pas tout à fait la même». Il ajoute : «Je dois faire un aveu : j'ai eu tort d'interpeller les socialistes pendant des années sur le thème "Vous ne croyez plus à la lutte des classes". C'est vrai, à l'époque ils n'en parlaient plus... Mais j'ai eu tort, parce que quand ils ont redécouvert ce qu'était la lutte des classes, ils l'ont pratiquée, mais simplement dans le camp adverse, avec la classe de très, très riches qui se gave et qui insulte notre intelligence et notre dignité.»

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