Octogénaire morte après un tir de lacrymogène à Marseille : l'enquête piétine
par Kangai News
Zineb Redouane est morte à l'hôpital, le 3 décembre 2018, deux jours après avoir été grièvement blessée par une grenade alors qu'elle se trouvait à la fenêtre de son appartement. Le CRS qui a tiré n'a toujours pas été identifié. Sept mois après le décès à 80 ans de Zineb Redouane, touchée par une grenade lacrymogène à sa fenêtre au quatrième étage, ses proches déplorent que le policier qui a tiré, au cours d'une intervention sur des manifestations violentes à Marseille ne soit toujours pas identifié. Zineb Redouane est morte à l'hôpital, le 3 décembre 2018, deux jours après avoir été grièvement blessée par une grenade alors qu'elle se trouvait à la fenêtre de son appartement. En bas de son immeuble, de violents incidents avaient éclaté après des manifestations contre l'habitat insalubre, pour le climat, et une autre des Gilets jaunes. Fin janvier, les enquêteurs de l'IGPN ont entendu les cinq CRS dotés de lanceurs de grenade qui se trouvaient sur les lieux, ainsi que le capitaine qui les dirigeait. Ils ont été confrontés aux images de vidéosurveillance, aucun n'a désigné le tireur, ou n'a reconnu avoir tiré.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Le suicide d'un conducteur de TGV, à l'origine des retards lors du réveillon de Noël
25 décembre 2024 - leparisien