Notre-Dame : L'Agence régionale de santé se veut rassurante sur les taux de plomb
par Kangai News
L'Agence régionale de santé d'Île-de-France a cherché à rassurer, jeudi 4 juillet, sur les risques d'exposition des riverains aux poussières de plomb issues de l'incendie de Notre-Dame. Tout en annonçant avoir ordonné un nouveau nettoyage du parvis de la cathédrale, fermé au public depuis l'incendie qui a ravagé le monument, en avril. Selon Mediapart, des prélèvements effectués début mai à l'intérieur et aux alentours de Notre-Dame ont mis en évidence des taux de plomb 400 à 800 fois supérieurs au seuil autorisé. Et le journal en ligne d'ajouter que la préfecture de police de Paris et l'Agence régionale de santé (ARS) auraient choisi de ne pas rendre ces chiffres publics pour ne pas alarmer la population et les agents travaillant à proximité de la cathédrale parisienne. Cependant, dans un communiqué publié jeudi soir, l'ARS Île-de-France s'est voulue rassurante. Si elle reconnaît que les dizaines de prélèvements de poussières dans l'espace public parisien effectués par la préfecture de police de Paris « montrent ponctuellement des valeurs élevées », sans confirmer ni infirmer les niveaux évoqués par Mediapart, elle estime que « ces résultats n'appellent pas à ce stade de mesure de protection particulière ». Elle affirme qu'il faut continuer à effectuer des mesures à l'intérieur des bâtiments, pour s'assurer que les seuils réglementaires ne sont pas dépassés. L'ARS ajoute qu'il n'existe aucune « norme sanitaire » en matière de « poussières extérieures », que ces mesures dans l'espace public peuvent être « très hétérogènes », et qu'il n'est pas sûr que les niveaux relevés soient liés à l'incendie de la cathédrale.
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