ATHÈNES – 6 juillet 2015 – C'est un non franc et massif. Près de 61 % des Grecs ont voté contre les mesures de rigueur proposées par les créanciers de leur pays. Dimanche, la place Syntagma à Athènes devant le parlement est envahie par les partisans du non, qui ne cachent pas leur joie.
Alexis Tsipras qui avait convoqué en urgence ce référendum a été clair : en aucun cas, le vote ne portait sur un maintien ou un abandon de l'euro: "Cette question doit être définitivement écartée. L'Europe ne peut pas être faite d'accords d'austérité à sens unique. Aujourd'hui, le peuple grec a répondu à la question : quel type d'Europe souhaitons-nous? Et il a répondu avec courage. Nous voulons une Europe de la solidarité et de la démocratie" a-t-il déclaré dans une allocution télévisée.
Le Premier ministre a également annoncé vouloir reprendre immédiatement les négociations avec les créanciers. Objectif premier : obtenir des liquidités pour les banques grecques au bord de l'asphyxie et un réexamen à moyen terme du montant de la dette.
Reste à savoir quelle va être la réaction des partenaires européens. Les dirigeants de la zone euro se réunissent mardi à Bruxelles pour faire le point.
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