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Nigeria. Au moins 24 morts dans des affrontements entre agriculteurs.

par Ça Zap - Zapping TV

Nigeria. Au moins 24 morts dans des affrontements entre agriculteurs. Au moins 24 personnes ont trouvé la mort dans des violences perpétrées par des éleveurs de bétail dans le centre du Nigeria, ont annoncé mercredi des responsables locaux. Ces affrontements interviennent dans un climat de tensions locales pour l'accès aux terres entre éleveurs. Au moins 24 personnes ont été tuées dans des affrontements entre des éleveurs et des fermiers dans l'État de Benue, au sud-est du Nigeria. « Au moment où je vous parle, le nombre de personnes qui ont été tuées est de 24 », a déclaré Fatai Owoseni, le commissaire de police local lors d'une conférence de presse. Quatre suspects ont été arrêtés en liaison avec cette affaire. Un groupe d'homme armé de machettes Depuis l'interdiction du pâturage libre par une loi entrée en vigueur en novembre, les accrochages entre éleveurs et agriculteurs sont quasi-quotidiens. Lundi, deux éleveurs de la région de Benue étaient portés disparus et l'un d'entre eux a ensuite été retrouvé mort, aexpliqué un porte-parole de la police locale. Afin de se venger, un groupe d'homme armé de machettes a attaqué le même jour des villageois, parmi lesquels des femmes et des enfants, dans le district d'Okpokwu, a-t-il précisé. Ces nouvelles violences sont survenues alors qu'une réunion était organisée pour calmer la colère des agriculteurs. « Malheureusement, alors que la réunion de pacification et les recherches se déroulaient, certains éleveurs se sont subrepticement livrés à des violences, tuant à coups de machette 15 personnes, principalement des femmes et des enfants », a-t-il expliqué Moses Yamu, le porte-parole de la police de l'État nigérian. Depuis l'arrivée au pouvoir du président Muhammadu Buhari en 2015, les affrontements communautaires se sont intensifiés, particulièrement dans le nord-ouest du Nigeria. Plus de 100 personnes ont été tuées depuis début janvier et près de 100 000 autres ont dû fuir leurs foyers.